Chaque fois que l’on propose une feuille de route pour la réforme du secteur public, et que l’on envisage la privatisation totale ou partielle de l’une des entreprises publiques en difficulté sur la place, des voix s’élèvent farouchement et des griffes sortent pour dénoncer cette option stratégique. Et jusqu’à maintenant, personne ne nous a expliqué en quoi la privatisation d’une société publique agonisante et qui coûte cher à l’Etat et au contribuable (obligé de financer le cumul effrayant des déficits dus à des charges beaucoup plus élevées que les produits et à une masse salariale exagérée) est un danger pour la nation. Chaque fois, donc, et au nom du droit syndical, on interdit même le débat autour de cette question devenue taboue, cachant des anomalies et entretenant des zones d’ombre douteuses. Au lieu d’injecter de l’argent frais dans les caisses de l’Etat et d’assainir les comptes en rouge de ces sociétés, et au lieu que l’Etat se recentre sur des axes plus bénéfiques et minimise son ardoise salée, on s’entête à refuser la participation d’investisseurs privés au capital de telle ou telle entreprise agonisante. La raison est simple : la défaillance de ces sociétés rend service à une partie de son personnel qui, avec beaucoup d’insolence, tire profit d’avantages considérables et sert des parties externes qui ne veulent pas voir prospérer ces sociétés. Le monopole est, au fait, utile pour tous ces petits profiteurs qui usent de cette rente, alors que si l’on passe, dans certains secteurs tels que le tabac, le transport ou l’industrie, à une privatisation étudiée dans le cadre d’une bonne gouvernance et d’une transparence totale, les choses iront mieux. Qu’est-ce qui est plus avantageux : payer encore pour ces sociétés en faillite et mal gérées qui n’arrivent pas à couvrir leurs charges d’exploitation et à présenter un service de qualité ou décharger l’Etat de ce fardeau tout en instituant pour les nouveaux preneurs des règles et des limites pour éviter des tensions sociales liées à la réduction des effectifs ? L’étatique n’a rien à voir avec le patriotisme, et le privé n’a rien à voir avec la corruption quand les règles sont claires et légales. C’est une question d’équilibre stratégique : sur certains secteurs dits vitaux et potentiellement rentables, l’Etat a intérêt à avoir le dernier mot mais, en même temps, il est appelé à changer son management, et sur d’autres secteurs concurrentiels, il a intérêt à se libérer et à gagner en efficience. Et surtout que l’on cesse de brouiller les cartes et d’induire les gens en erreur sur ce sujet tabou là où notre Etat fragile n’a pu rien faire.
Dr. E. Moudoud
26 juin 2023 à 22:40
ENCORE MERCI SI RAFIK. VOILÀ LES VRAIS DÉFIS ET LES VRAIS QUESTIONS: MAIS S’AGIT-IL DE SECTEURS ‘STRATÉGIQUES’ OU DE SECTEURS ‘RÉGALIENS’…CONCEPT PAR EXCELLENCE ‘GAULLISTE’…ET ‘BOURGUIBIAN’! CAR IL Y A ‘PRIVATISATION’ ET ‘PRIVATASITION’… ET MAINTENENT DE PLUS EN PLUS ‘LA TARTE À LA CRÈME DES PPE…’. MAIS AU FOND DE QUOI S’AGIT-IL VRAIMENT…DU »DÉMANTÈLEMENT’ D’ÉTATS SOUVERAINS » AU NOM DE ‘L’ÉFFICACITÉ ÉCONOMIQUE’…ET LA ‘BONNE GESTION DES ENTREPRISES PUBLIQUES’…IMAGINEZ EDF OU LA SNCF…OU NOTRE ‘STEG’…NOTRE SONED, OU NOTRE SNIT ET NOTRE AFH…PRIVATISÉES? RESTRUCTURER ET SE ‘DÉBARASSER’ DES ‘BRAS CASSÉES’ QUI PÈSENT SI LOURD DANS LES BUDGETS DE FONCTIONNEMENT DE NOS ENTREPRISES PUBLIQUES ET NOS MUNICIPALITÉS DEPUIS 2011…À CAUSE DE CES CHIENS D’ISLAMISTES QUI LES PRENAIENT POUR DES ‘VACHES À LAIT’…MILLE FOIS OUI…MAIS ‘JETER LE BÉBÉ AVEC L’EAU DU BAIN’…FAISONS ATTENTION…N’ÉCOUTONS PAS CES ‘OISEAUX DE MALHEUR’ DE L’IMF…. QUI SAVENT TOUT…VOILÀ LE VRAI PROBLÈME…PPF À LA LIMITE SOUS DES ‘CAHIERS DE CHARGES’ TRÉS STRICTES… MAIS PAS DE ‘BRADAGE’ DE NOS ENTREPRISES PUBLIQUES QUI NOUS APPARTIENNENT À TOUS…PAS AUX SEULS ‘SYNDICATS’…QUI SONT DES PATRIOTES AUSSI…MAIS QUAND ON N’A QUE DE ‘GOUVERNEMENTS FAIBLES’…EUX AUSSI COMMENCENT À ‘DÉCONNER’…. ATTENTION JE SUIS D’UNE FAMILLE DE ‘SYNDICALISTE’ ET DE PATRIOTES DE ‘MAAKEL EZZAIM’, PLACE DES MOURONS’… QUI ONT DONNÉ LEUR SANG POUR LA PATRIE…VIVE LA TUNISIE. VIVE LA RÉPUBLIQUE. VIVE KAIS SAIED. BOURGUIBA NE MOURRA JAMAIS…JAMAIS.